par Jap'rider » 12 juin 2005, 13:14
Conduite en état d’alcoolémie = 2 mois avec sursis
jeudi 28 avril 2005.
C’est la sanction qu’a infligé le tribunal correctionnel du Mans, à un conducteur en état d’alcoolémie, mardi 26 avril 2005. Au mois de janvier, ce personnage sort d’un dîner, un peu trop arrosé avec ses collègues et prend la route.
Dans un carrefour à Ulmes, entre Saumur et Doué la fontaine, il percute une BX par l’arrière et blesse, légèrement, les deux occupants. Après avoir soufflé dans l’éthylotest on relève un taux de 1,4 g par litre de sang, soit trois fois la dose admissible !
Circonstance aggravante, le conducteur était en train de téléphoner au moment des faits. Pour cela le tribunal l’a simplement condamné à deux mois de prison avec sursis, deux amendes de 100 € et une suspension provisoire du permis de conduire de 5 mois et sans inscription au casier judiciaire !
Quand on sait que les peines encourues, pour le commun des mortels est de 45.000 €, 3 ans de prison et l’annulation automatique du permis de conduire, (CF loi sur la violence routière du 12 juin 2003 art L 222-19-1 du Code pénal) on peut se demander pourquoi le Tribunal du Mans a été si magnanime.
Réponse : le conducteur est capitaine de gendarmerie, qui était basé à Saumur au moments des faits, et exerce désormais ses talents à Rouen.
Explication : Le capitaine de gendarmerie a pris le volant, à la place de son adjudant qui était encore plus bourré que lui et qui avait déjà accroché un autre véhicule peu de temps auparavant.
On savait déjà que les forces de l’ordre avaient pour habitude de ne pas payer leurs P.V. en cas d’excès de vitesse. On sait maintenant qu’ils peuvent rouler bourrés quasiment en toute impunité.
Sanction automatique...pas pour tout le monde
jeudi 17 mars 2005.
Le journal du Canard enchaîné du 16 mars 2005, dévoile que le contrôle sanction automatisé, n’est pas aussi automatique que l’on a bien voulu nous faire croire. En effet selon l’hebdomadaire satyrique, la société Atos SSII, chargée par le gouvernement de la gestion des radars, a constitué de novembre 2003 à 2004, un fichier (très confidentiel) des voitures en excès de vitesse mais non sanctionnées.
7000 P.V. ont ainsi été dressés, en un an, à l’encontre de conducteurs peu scrupuleux du code de la route, mais ces derniers ont été ensuite classés sans suite, donc jamais payés. Pourquoi tant de mansuétude ? Par ce qu’il s’agit de membres du corps diplomatique, qui se sont rendus coupables de 2.590 infractions.
Les autres c’est à dire 4.400 P.V. ont été le fait de fonctionnaires de police, de la gendarmerie, de divers ministères dont Matignon et l’Elysée !! Ben voyons. Où est donc la tolérance zéro dont on nous rebat les oreilles ?
Les plus acharnés à collectionner les P.V. sont les fonctionnaires de la Direction Générale de la Police Nationale. En effet leurs conducteurs apparaissent plusieurs centaines de fois ( 3660 exactement ) dans les fichiers de la société ATOS pour des excès de vitesse égales à 160 km/h et parfois sur des axes limités à 50 km/h !!!
Le record est même détenu par l’un deux puisqu’il a été flashé à 212 km/h sur autoroute ! Mais que fait la Ligue contre la Violence Routière ?
Mais rassurons nous. A peine cette nouvelle était elle connue, que tous les responsables interrogés, dont Remy Heitz (l’homme qui ne conduit pas sa voiture) ont déclarés la main sur le cÅ“ur que cette époque était révolue et que des « consignes avaient été données ».
De ne pas se faire prendre ? :twisted: Sa fout les boulles!! :icon_diablotin: j'sais pas si sa va durer encore longtemps sa commence à chauffer pour le gouvernement!..
Rien de tel qu'un bon vieux GEX 1100 pour continuer à fumer..tout le monde! (gnec, gnec, gnec!)