+1Meuhlanie a écrit :Excellente la présentation, et tu dois avoir les os sacrément solides mine de rien
Au plaisir de relire d'autres "aventures" de ce genre
Très originale ta présentationJGab a écrit :
- Parce que je le vaux bien, et parce que ça fait toujours du bien de se rafraichir, surtout quand il fait chaud, je poste une nouvelle présentation. Comme ça, ceux qui n'ont jamais lu l'originale pourront prendre connaissance de celle-ci ; et pis les autres aussi, je ne suis pas chien.
J'ai commencé ma carrière très jeune, en avril 1960. Dès la naissance, déjà, j'ai manifesté mon fort caractère en présentant mes 4,8 kg à l'envers, cul en avant. Ce fut mon tout premier accident, qui fut à deux doigts de déboucher sur un double décès. Heureusement, le directeur de la clinique a foutu le médecin accoucheur à la porte avant qu'il augmente les statistiques de mortalité de l'établissement et a pris les choses (mes pieds, quoi) en mains. Ma môman et moi avons survécu, mais le couperet n'était pas passé loin.
Quelques mois plus tard, j'eus la bonne idée d'échapper aux mains de ma môman chez une fleuriste. Je me suis ramassé dans des cactus. Il paraît que j'ai beaucoup pleuré, surtout quand il a fallu enlever les piquants.
Vers 4 ou 5 ans, j'eus un accident de pot de chambre. J'avais une technique excellente pour me balader sur l'engin : je le propulsais élégamment en avant, entre mes jambes. Puis je ramenais mes jambes vers l'avant à leur tour, et c'était reparti mon kiki ! Je ne me propulsais pas tout à fait à la vitesse d'un cheval au galop, mais presque. Un jour, l'idée me prit de tester ma méthode dans des escaliers. On pense que c'est ce jour-là que je me suis niqué la colonne vertébrale, qui ne m'a jamais laissé en paix depuis.
Vers 10 ans, doté d'un sens de l'équilibre hors du commun, je me suis lancé sur les patins à roulettes. Pas des rollers, hein ? Ces choses-là n'existaient pas. Non, c'était ces cochonneries de semelles de métal réglables sur plusieurs tailles, munies de quatre roues et démunies de freins, qu'on fixait aux groles comme on pouvait. Je ne me suis rien cassé, mais l'automobiliste qui m'a évité à bien explosé sa caisse.
Vers 12 ans, en vélo, parti à la recherche de ma frangine qui était passée on ne savait où, au grand dam de mes parents, j'eus l'extrême bonne idée de m'enquiller à la vitesse d'un Fangio en pleine forme, dans un sens interdit placé en descente. En bas de cette pente raide, mes deux roues en rencontrèrent 4 autres et je vous laisse deviner qui l'a remporté. Je tombai dans les pommes quelques secondes, puis me réveillai. Voyant la poignée du dérailleur enfoncée dans mon bras droit, je dégageai celui-ci puis me relevai. Pour me réveiller dans la voiture du gars qui m'avait bien involontairement renversé, un médecin urgentiste qui me fit des points aux petits oignons.
À 14 ans, j'eus droit à mon premier cyclo, un Peugeot TSA. Trop petit pour moi, je finis par arracher son remplacement en 1975 par une Malaguti Cavalcone, 6 vitesses, un truc qui montait aux arbres (c'était du moins ce que j'aimais à répéter). Celui-ci connut une multitude de guidons, de garde boues, de phares... il fut réalésé à la dernière cote de réparation, équipé d'un pot de détente qu'on entendait en même temps à Tamanrasset et à Dunkerke, puis kité en 80 cc, pour finir par être revendu à un gars qui croyait pouvoir lui faire connaître une meilleure vie. Cette dernière ne fut guère longue, le moteur n'a pas tenu bien longtemps.
Pêle-mêle, un peu partout dans le temps, je reçus un banc de bois sur la tête ; je tombai en classe en faisant le clown, emportant une armoire dans ma chute ; je me fis assommer en boîte par un chef de bande à qui ma trombine ne revenait pas ; je fis faire un tonneau et demi à ma 204, la transformant en décapotable par la même occasion mais évitant miraculeusement de me faire décapiter ; je m'endormis au volant d'une Ford Fiesta pour aller rebondir sur le porte palettes d'un poids-lourd, m'en sortant encore miraculeusement ; j'explosai le bouclier de la Chrysler de mon père pour ne pas m'être assez méfié de la patinoire qui recouvrait tout, cet hiver là ; je trouvai le moyen de briser la fixation du levier de vitesses de mon AX Sport (qui connut 3 moteurs au cours de sa vie) ; etc. et j'en passe...
En 2010, je me remis au deux roues, ce qui me permit (en 10 mois) de planter 2 fois ma Varadero 125, une fois sur un rond point à cause d'une plaque de goudron mal recousue et d'un manque total de savoir faire de ma part, une fois pour avoir cru que le verglas ne passerait pas par moi. En 2011, permis en poche, je plantai ma 1000 cc toute neuve pour n'avoir pas vu deux plaques d'égout jumelles sur la route, la nuit, sous une pluie battante après 15 jours de sécheresse ; puis, l'ayant récupérée après ses réparations, je trouvai le moyen de la ficher dans une marre de boue, en forêt, ce qui me fit réaliser que non, décidément, les CBF 1000 ne sont pas douées pour le tout-terrain.
En tout cas pas avec leur monte d'origine.
Pour l'instant, j'en suis là.
Vala vala vala...
Principaux loisirs: Cinéma (à la TV), Balade, Informatique, Farniente, Autre
Moto(s): CBF 1000 FA
Motos précédentes: Varadero 125
Permis moto depuis quand?: juin 2011
Bonjour Bocimia23,Bocimia23 a écrit :Bonjour JGab je suis Isabelle.C'est moi la fille qui pense à toi...blague
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