par kooydebook » 04 mai 2012, 20:30
Bonjour à toutes, bonjour à tous,
Je viens ici vous relater une aventure que j’ai eu avec Honda, du coté de [édité par Azazel]. Libre à chacun d’en tenir compte, ou non. J’espère seulement que ça aidera certains qui pourraient être dans une situation similaire, ou simplement informer les autres.
J’ai acheté il y a 6 mois de ça un hornet 600 ABS de 2010 avec 2000 km. Une super occasion. Elle est nickel et je l’ai un peu bichonnée Wink. Le mois dernier, je l’ai déposé chez Honda Moto pour la révision des 6 000 km. Pour situer le contexte géographique, honda à [édité par Azazel] a deux antennes, la principale à [édité par Azazel] un peu à l’extérieur de [édité par Azazel], et l’autre en plein centre, à [édité par Azazel].
Comme c’est à 5 minutes de chez moi, j’ai déposé la moto à [édité par Azazel] un vendredi après-midi.
Le lendemain, samedi matin, coup de fil du garage : « Monsieur, je suis désolé, mais on nous a volé votre moto ! »… Bon, ça c’est fait. Et comme la moto, c’est mon seul moyen de locomotion pour aller au taf (1/2 heure de route matin et soir), j’suis juste un peu dans le caca, mais pas de soucis me dit le garage, on va trouver une solution.
Dans la journée, j’apporte tous les documents nécessaires au garage pour qu’ils fassent la déclaration de vol à la police et leur demande de me filer un véhicule rapidement parce que Lundi matin, faut quand même que j’aille bosser. On m’a proposé un scooter de prêt de 50 cc. J’ai directement refusé : J’ai ½ heure de route pour aller au boulot, dans la circulation, avec un petit bout d’autoroute, aux heures de pointe : je veux quelque chose qui tienne un peu la route, c’est pour ça que je roulais en 600 cc…
On me répond alors que c’est au patron de voir ça, mais qu’il est en vacances. Peut-être que c’est un cas assez important et exceptionnel pour déranger le patron (Monsieur P.) pendant ses vacances ? On va essayer, mais ce n’est pas sur du tout, me répond-on.
Samedi soir, aucune nouvelle du patron.
Lundi, Honda fermé : aucune nouvelle du patron. Pas de véhicule = pas possible d’aller au boulot = congés forcés
Mardi, je rappelle le garage, je demande à relancer le patron. Pas de nouvelle, je téléphone plusieurs fois : il me FAUT un véhicule de remplacement. On fini par me donner le portable de Monsieur P. mais impossible de le joindre malgré mes messages. Coté boulot : 1h30 de transport en commun le matin. Un peu plus de 2h00 pour rentrer le soir avec la circulation.
Mercredi, toujours pas de nouvelle et toujours pas moyen d’aller au boulot correctement. L’assurance me demande des papiers, le garage me demande des papiers. Je décide de prendre (encore) une journée de congé pour régler tout ça dans la journée. Des allers-retours toute la journée, entrecoupés de messages à Monsieur P. l’implorant de prendre de toute urgence contact avec moi. Pas de nouvelle.
Mercredi 17h30 : un coup de fil du patron (enfin !!!) qui me dit qu’il sera là jeudi soir pour qu’on discute de tout ça.
Jeudi soir, départ du boulot 2 heures plus tôt pour arriver à l’heure au rendez-vous avec Monsieur P. Il fini par me prêter un scooter de 400cc (« si vous voulez une moto, faudra aller à [édité par Azazel], y a juste 1h30 de trajet en bus d’ici et ça sera fermé aujourd’hui quand vous allez arriver, donc ça attendra demain... »).
Je vais me contenter du scooter, j’peux pas me permettre de continuer à ce rythme là. Dans la foulée, Monsieur P. me rappelle combien il est désolé de ce qui s’est passé, et m’assure qu’on va rapidement trouver un terrain d’entente avantageux pour le remplacement de cette moto, dés qu’il y a une information de l’assurance. Monsieur P. me promet de me rappeler le mardi suivant sans faute après avoir eu les infos nécessaires de son assurance.
Mardi suivant : pas de nouvelle de Monsieur P. Je laisse couler, j’ai de quoi aller au boulot dans des conditions correctes, c’est l’essentiel pour le moment, laissons l’assurance faire son boulot.
3 semaines plus tard, toujours pas de nouvelle du garage, de la concession principale de [édité par Azazel] ou de Monsieur P.
Mon assurance, par contre, est en contact régulier avec moi et c’est elle qui instruit le dossier puis se retournera contre l’assurance du garage pour être indemnisée.
Résultat des courses, l’assurance me donne 5000 € pour la moto. C’est carrément en dessous de ce que j’espérais, mais même après d’âpres négociations, rien n’y fait. Il va falloir que je m’en contente. J’appelle Monsieur P. pour lui donner l’info et lui demande de me rappeler rapidement pour qu’on trouve un terrain d’entente, et pour pouvoir rapidement récupérer les documents que je leur ai laissé 1 mois plus tôt (clés + carte grise) à fournir à mon assurance pour solder le dossier d’indemnisation.
Réponse de la concession : fait passer récupérer ça à [édité par Azazel] en journée. « Mais c’est à 30 minutes de chez moi, et encore un peu plus loin de mon lieu de travail, vous pouvez peut-être descendre tous les documents à votre concession du centre de [édité par Azazel], j’habite à 5 minutes, je vais tout récupérer la bas ! » « Non, non, c’est pas possible, faut passer à [édité par Azazel] ».
Bien, donc je fais encore l’effort de prendre sur mon temps pour aller récupérer des choses qui m’appartiennent chez le concessionnaire que s’est fait voler ma moto.
Ca commence à devenir pesant comme situation…
J’appelle (encore !!) Monsieur P., qui visiblement n’est pas décidé à rappeler quand on lui laisse des messages, pour voir s’ils peuvent me faire une proposition. Je lui annonce le montant de l’indemnisation. Et la, surprise, ils peuvent me faire une proposition avantageuse :si je rajoute 2 000 euros de ma poche, ils me vendent une moto neuve au prix d’une moto neuve (« on vous offrira l’option abs, ne vous inquiétez pas ! »). « Non, mais ça va pas être possible, j’ai acheté une moto presque neuve il y a 6 mois, j’ai plus d’agent à sortir 6 mois plus tard. Vous avez quand même fait une boulette dans cette histoire, essayez de me faire une proposition plus intéressante que ça. » « Ecoutez Monsieur N. (moi), passez à [édité par Azazel], on en discute de vive voix et je regarde les motos qu’on pourra vous proposer. » « [édité par Azazel] ? Vous ne voulez pas descendre à [édité par Azazel], ça serai quand même moins galère pour moi ! » « Ah non, non, c’est pas possible, faut monter à [édité par Azazel] ».
… fatigue …
Bon, de nouveau le trajet pour aller voir le concessionnaire. Partir plus tôt du taf pour avoir le temps de faire le trajet et être la bas avant la fermeture. Et là, c’est l’hallu la plus totale.
Monsieur P. me fait un sermon de 10 minutes m’expliquant combien j’ai de la chance d’avoir eu autant d’argent de l’assurance, etc. Puis il me refait la proposition de la moto neuve au prix d’une moto neuve. Je demande quand même un geste un peu plus important que ça.
Alors, c’est un dialogue digne d’une comédie qui s’engage. Le « grand patron » arrive, se présente, et je récapitule ce qui s’est passé pour justifier de ma demande d’un geste commercial conséquent.
Monsieur P. « un vol, c’est un vol, on y peut rien »
Moi « euh, oui, sauf que la, c’est pas moi qui me suis fait voler ma moto ! »
Monsieur P. « ah mais c’est pas moi non plus !! »
… ah bon ?…
Moi « sans compter qu’après vous avoir acheté une nouvelle moto, il va falloir que je paye de nouveau la carte grise, pour presque 200 euros, que j’ai déjà payé y a 6 mois. Si je dois la repayer, c’est un peu à cause de vous »
Monsieur P. « ah non, non, on y est pour rien, et pour la carte grise, moi je peux rien faire pour vous, c’est votre problème »
… ah bon ?...
Moi « oublions pas non plus que si je vous achète une moto neuve, dans 1 000 km, c’est à vous que je vais donner de l’argent pour faire la révision, et dans 6 000 km, idem. Vous restez gagnant la dessus aussi et moi c’est encore des frais à prévoir »
Le grand patron « bah oui, mais un vol c’est comme ça, on est jamais gagnant et généralement ça coute plus d’argent que prévu »
Moi « oui, enfin la, ce n’est pas vraiment ma faute, ce n’est pas moi qui ai la responsabilité du vol »
Le grand patron « ce n’est pas nous non plus, un vol c’est un vol, c’est pas de bol et on se retrouve le bec dans l’eau à chaque fois, on peut rien faire de plus »
… ah bon ?...
Monsieur P. « Bon, Monsieur N. ce qu’on va faire, c’est qu’on va vous proposer une moto d’occasion de chez nous, qui rentrera dans votre budget. Regardez celle la, elle est à un peu moins de 5 000 euros, c’est nickel »
Moi « euh… elle a 31 000 km et elle a pas l’abs… »
Monsieur P. « oui, bah de toute façon, vous retrouverez jamais la même chose que ce que vous aviez »
… ah bon ?...
Bref, je repars de la concession avec la promesse absolue de Monsieur P. de m’appeler le mardi suivant sans faute pour me faire une autre proposition d’achat.
Une semaine plus tard, aucune nouvelle, aucun coup de fil, aucune proposition. J’envoi un courrier RAR en leur rappelant bien leur engagement et surtout leur responsabilité dans cette histoire (articles 1915 et 1927 du code civil entre autre !) et en leur demandant de me faire une proposition décente sous 2 semaines.
Les deux semaines sont écoulées, et mon téléphone n’a pas sonné une seule fois. Aucune réponse ni par courrier, ni par mail. Aucune proposition.
Au final, HONDA [édité par Azazel] à faillit à son obligation légale de soin du matériel que je leur ai confié. Ils refusent catégoriquement cette responsabilité. Ils refusent de faire une proposition décente de remplacement de la moto qu’ils se sont fait voler. En plus de ça, ils se sont ouvertement moqué de moi.
Belle mentalité de la part de HONDA [édité par Azazel].
Pour ceux qui font réviser leur moto la bas, il faut donc bien faire attention : s’il y a un problème avec la moto, tout sera intégralement pour votre pomme, quoi que puisse en dire la loi ou la moralité.