le basque a écrit :si tu veux voir le tableau ,tu vas à droite de ton écran (à côté de l'étoile ) et tu zoomes !
Et tu obtiens du plus gros tout aussi illisible...
Et oui, il y a quand-même pas mal de routiers qui conduisent comme des sagouins. Que ce ne soit pas ton cas, ou que tu sois persuadé que ce n'est pas ton cas, n'y change rien. Entre les distances de sécurité non respectées, les arrivées façon tank sherman sur les ronds points (pas plus tard que cette semaine, l'un d'entre eux m'a fait le coup en me regardant carrément droit dans les yeux, comme pour me mettre au défit de faire jouer ma priorité, n'importe nawak), les zig-zags sur les longues lignes droites, les décalages intempestifs (et probablement involontaires) sur la voie de gauche pendant qu'on les double et les dépassements entamés alors qu'on est déjà soi-même presque à hauteur de leurs rétroviseurs, oui: je les trouve régulièrement dangereux.
Et si aucun n'a jamais provoqué d'accident dont j'aie été victime, c'est uniquement parce que j'ai toujours eu peur de ces gros trucs, que j'ai donc toujours su me méfier d'eux et les éviter : ce n'est pas à mettre à leur crédit.
La majorité conduit peut-être correctement (quoique pour les distances de sécurité...), mais il se passe pour eux la même chose que pour les motards : ce sont ceux qui ont un comportement incorrect qu'on remarque, ce sont eux qui donnent une mauvaise réputation à l'ensemble. Parce qu'on voit plus facilement ce qui dépasse: ce qui reste dans le rang et ne nous gène pas, nous demeure souvent invisible ou se laisse oublier rapidement.
Soyons clair : chez tous les types d'usagers de la route, il y a ceux qui se conduisent bien, ceux qui se conduisent mal, ceux font du coussi-coussa, ceux qui commettent de temps en temps des erreurs, etc. Le nier, quelque soit la catégorie, ne rime à rien. De même que fustiger les uns plutôt que les autres. Ce qui compte, finalement, c'est le conducteur, pas le véhicule.
Pour en revenir au sujet, mon père s'est fait couper sa voiture en deux à un carrefour, quand il avait 70 ans. Uniquement parce qu'il avait une si mauvaise vue qu'il a démarré alors qu'un véhicule arrivait (dont le conducteur ne devait pas amuser le terrain). Depuis plusieurs années, on essayait de le convaincre d'arrêter de conduire, sa vision devenant trop incertaine. En vain. Ce jour-là, il a enfin compris, et n'a plus jamais conduit par la suite. Un permis soumis à contrôle médical aurait pu éviter cet accident, qui lui-même aurait pu se finir bien plus mal. Et qu'importe le sentiment d'injustice que le paternel en aurait probablement nourri.
On est bien d'accord : ça ne résoudrait pas tout. Mais ça permettrait quand-même, à condition de ne pas tomber dans l'abus, de limiter certains types de risque.