La [GT 1000] à Popol
Publié : 04 nov. 2010, 13:48
Voila ma ptite rouge, laissez moi vous compter notre rencontre :
Jusqu'au mois de décembre dernier, j'avais une Yamaha 1000 fazer. Honnètement, c'est une très bonne moto, elle est très bonne pour tout, l'arsouille, le boulot/dodo, les vacances solo/duo. Ca accélère fort, ça tient le pavé, ça freine bien mais le manque de caractère, le côté ultra lisse qui s'en dégage m'a lassé en moins d'un an, ce qui m'a amené à rouler de moins en moins au point de m'en servir juste comme un utilitaire.
Et puis, par une belle journée de décembre, histoire de me coucher moins con ce soir là, je me décide à aller essayer cette petite Ducati qui me trotte dans la tête depuis que je l'ai vu trainer dans le rayon occasions du concess du coin.
Après avoir fait chauffer la bète en la détaillant dans les moindre recoins, c'est parti pour 20 minutes d'essais. C'est le 2e bicylindre sur lequel je pose mon cul après un er5 donc on va y aller molo... 5 min... Le temps de calculer qu'il faut reprendre l'embrayage à chaque rond point pour éviter de subir le mécontentement des 2 gros pistons. A peine sorti de la ville, j'essorre la poignée histoire de voir et là je rentre dans le monde merveilleux des coup de pieds au cul. Même avec la fazer bien plus puissante, jamais je n'avais connu ça. Ca vibre, ça grogne, c'est tout léger à emmener, bref une banane se dessine instantanément sous mon casque. En forçant un peu le rythme, les suspensions basiques réglées façon bout de bois à la Ducati me rappellent un peu à l'ordre sur les routes frippées. Ca secoue, ça rebondit, parfois la direction s'allège un peu à la réaccélération en courbe rapide, faut se battre un peu avec, elle se laisse pas faire. J'ai parfois l'impression d'être dans le tome 2 du Joe Bar Team quand La Fouine essaie son Vmax
Les 20 minutes se sont transformées en 3/4 d'heure et je gare la GT sur le parking dans un concert de clic clic tic clic. Ca y est, c'est officiel, je suis amoureux...
Je rends les clés, je suis plus qu'intéressé mais ma petite voix pragmatique me dit d'aller faire un tour sur le net histoire de voir si la légendaire fiabilité Ducati est une réalité. En 2 jours de recherche forcennée, j'apprends que les sport classic ne souffrent d'aucune tare rédhibitoire. Les guides de soupapes en sable mou des premiers modèles utilisant le moteur DS1000 semblent être un lointain souvenir. C'est donc par une belle mâtinée, le coeur joyeux et le chéquier brûlant que je me présente chez le concess. Et là, c'est le drame... Un type s'est pointé le soir d'avant et a emporté ma promise... Putain de pragmatisme...
Il me faudra 15 jours pour en retrouver une dans un bouclard du Pas-de-Calais, un des plus anciens concess de la marque, ça met en confiance. Juste un petit essai histoire de ne pas signer pour un poumon cancéreux et l'affaire était faite. Je lui laisse mon étron japonais sans regrets et c'est sous des trombes d'eau glaciale que je ramène ma nouvelle petite amie italienne.
Elle est rouge, de 2006, elle a 12000 km et a déjà bien bourlingué au Tourist Trophy. Elle est mienne, enfin
Depuis j'ai parcouru 8000 km, j'ai eu le temps de la mettre par terre, de lui refaire une beauté et à part 3 ampoules, zéro soucis même si la vie avec n'est pas aussi simple qu'avec une Geisha. La dame a du caractère, mais une fois qu'on sait la prendre comme il faut, elle vous le rend au centuple.
Jusqu'au mois de décembre dernier, j'avais une Yamaha 1000 fazer. Honnètement, c'est une très bonne moto, elle est très bonne pour tout, l'arsouille, le boulot/dodo, les vacances solo/duo. Ca accélère fort, ça tient le pavé, ça freine bien mais le manque de caractère, le côté ultra lisse qui s'en dégage m'a lassé en moins d'un an, ce qui m'a amené à rouler de moins en moins au point de m'en servir juste comme un utilitaire.
Et puis, par une belle journée de décembre, histoire de me coucher moins con ce soir là, je me décide à aller essayer cette petite Ducati qui me trotte dans la tête depuis que je l'ai vu trainer dans le rayon occasions du concess du coin.
Après avoir fait chauffer la bète en la détaillant dans les moindre recoins, c'est parti pour 20 minutes d'essais. C'est le 2e bicylindre sur lequel je pose mon cul après un er5 donc on va y aller molo... 5 min... Le temps de calculer qu'il faut reprendre l'embrayage à chaque rond point pour éviter de subir le mécontentement des 2 gros pistons. A peine sorti de la ville, j'essorre la poignée histoire de voir et là je rentre dans le monde merveilleux des coup de pieds au cul. Même avec la fazer bien plus puissante, jamais je n'avais connu ça. Ca vibre, ça grogne, c'est tout léger à emmener, bref une banane se dessine instantanément sous mon casque. En forçant un peu le rythme, les suspensions basiques réglées façon bout de bois à la Ducati me rappellent un peu à l'ordre sur les routes frippées. Ca secoue, ça rebondit, parfois la direction s'allège un peu à la réaccélération en courbe rapide, faut se battre un peu avec, elle se laisse pas faire. J'ai parfois l'impression d'être dans le tome 2 du Joe Bar Team quand La Fouine essaie son Vmax
Les 20 minutes se sont transformées en 3/4 d'heure et je gare la GT sur le parking dans un concert de clic clic tic clic. Ca y est, c'est officiel, je suis amoureux...
Je rends les clés, je suis plus qu'intéressé mais ma petite voix pragmatique me dit d'aller faire un tour sur le net histoire de voir si la légendaire fiabilité Ducati est une réalité. En 2 jours de recherche forcennée, j'apprends que les sport classic ne souffrent d'aucune tare rédhibitoire. Les guides de soupapes en sable mou des premiers modèles utilisant le moteur DS1000 semblent être un lointain souvenir. C'est donc par une belle mâtinée, le coeur joyeux et le chéquier brûlant que je me présente chez le concess. Et là, c'est le drame... Un type s'est pointé le soir d'avant et a emporté ma promise... Putain de pragmatisme...
Il me faudra 15 jours pour en retrouver une dans un bouclard du Pas-de-Calais, un des plus anciens concess de la marque, ça met en confiance. Juste un petit essai histoire de ne pas signer pour un poumon cancéreux et l'affaire était faite. Je lui laisse mon étron japonais sans regrets et c'est sous des trombes d'eau glaciale que je ramène ma nouvelle petite amie italienne.
Elle est rouge, de 2006, elle a 12000 km et a déjà bien bourlingué au Tourist Trophy. Elle est mienne, enfin
Depuis j'ai parcouru 8000 km, j'ai eu le temps de la mettre par terre, de lui refaire une beauté et à part 3 ampoules, zéro soucis même si la vie avec n'est pas aussi simple qu'avec une Geisha. La dame a du caractère, mais une fois qu'on sait la prendre comme il faut, elle vous le rend au centuple.