
Je vous met au défis de me dire que vous avez commencé à faire de la moto à un plus jeune âge que moi. A 2 ans et demis j'avais une moto électrique et un casque rose, et j'emmenais les filles faire un tour dans le parc. A 3 km/h c'était le baptême de la route !

Malheureusement j'ai changé de moto depuis, et mon 1200 fais moins d'effet sur la gente féminine aujourd'hui que le faisait ma moto électrique à l'époque.
Aurais-je du conserver le casque rose ? :thumbup(1):
Ce qui m'amène sur le forum c'est l'obligation de vendre mon Bandit, je pars vivre à l'étranger et ne peux malheureusement pas l'emmener avec moi. Regrets
Je voyage, fais de l'informatique, jongle, ai fait du JDR, aime la musique le ciné. Quelqu'un de banal en somme.
Pour les amateurs de lecture et de voyage, voici un petit essai d'écriture
C'était en juillet, la chaleur était assommante.
Nous étions deux êtres exotiques à la peau rosâtre, sillonnant les artères de Vientiane à califourchon sur une mob’ de loc’, lorsque la loupiote rougeoyante d'un feu tricolore, dont la fonctionnalité principale est de réguler la circulation routière, nous imposa l'arrêt.
C'est à ce moment précis qu'un « hey you » me fit tourner la tête vers la gauche pour y découvrir deux individus tout à fait locaux, postés là, à l’ombre des arbres, habillés d’un costume verdâtre décoré de divers insignes, et dont la fonction principale était également de réguler la circulation routière.
Suivant les ordres qui me fut rapidement adressés, je rangeai mon véhicule sur le trottoir et rejoint les deux officiers.
Mon passager et compagnon d’infortune fit immédiatement preuve de son courage habituel et, sans la moindre hésitation, comme si son instinct animal avait pris le dessus sur sa conscience d’être social, s’écarta rapidement de quelques mètres pour me laisser gérer la situation...
Pendant que le premier des deux agents s’escrimait à prononcer correctement « papers please », j’observais avec attention le large sourire qui était placardé inexorablement sur le visage de son complice. Leurs intentions ne faisaient plus aucun doute.
Me fut alors demandé avec une simplicité déconcertante et dans un anglais approximatif, de bien vouloir faire preuve de générosité en offrant un million de kips au profit des orphelins de la police. Après avoir rapidement jugé que les deux officiels n’avaient pas l’air très belliqueux, je feignais l’idiotie en acquiesçant à grand renfort de hochements de tête et de sourires exagérés :
« Yes yes yes ».
Le flic insista.
« Yes yes yes » souriais-je de plus belle.
Déconcerté, il réitéra sa demande en Laos. Je le compris parfaitement, mais ne le laissa toujours pas paraître.
« Ha ha ha ! ». J’affichai une grande joie.
Les deux compares était en train de vérifier cet adage Laos qui dit « les blancs sont décidément trop con ». Il revu alors ses prétention à la baisse puis, désespéré, tenta « You give me beer Lao ? ».
« Beer Lao good ! » m’exclamais-je, avant de récupérer mes papiers entre les mains du policier, puis, laissant là le poulet bouche bée, de filer vers la moto. C’est à se moment que mon vieux pote pris la décision de sortir de derrière son arbre pour me rejoindre en trottinant.
Je me suis même offert la satisfaction mutine de n’observer aucun respect envers ce traitre de feu rouge sous les yeux des deux képis qui, de toute façon, n’auraient pas bougés.
Arnaques au Laos ? Oui, mais faut être volontaire.
Amicalement,
Benjamin