La DUKE - le modèle le plus connu de KTM renquille pour sa 3eme génération. Pour ce modèle phare du constructeur autrichien, les années ne vont pas de paru avec l'assagissement. Toujours conçu à base de testostérone et d'arsouille à la supermot' concentrée, le patrimoine de la Duke est maintenant génétiquement modifié version cyber-terminator.
690 par le nom, mais 654 pour la cylindrée. La Duke récupère le dernier mono LC4 à injection de la Supermoto (pis son cadre aussi). Cette greffe lui permet de gagner 10 chevaux alors que le cubage ne s'est apprécié que de 30 cm3. Bon, faut dire aussi que moulin n'a rien d'un mono en plastique : très compact et léger, alimenté par injection et papillon de 46 mm, assistance à l'ouverture des gaz, culasse très compacte grâce à la présence d'un seul arbre à cames en tête, soupapes d'admission creuses, balancier d'équilibrage central, antidribble dans l'embrayage, meilleure lubrification, perte de 3 kg par rapport au 640, régulation par sonde lambda et compensation altimétrique. Bref, de la belle mécanique, occupant le poste de référence pour la catégorie.
Se rapprochant de la catégorie roadster (la Supermoto s'occupe de calmer les supermotards concurrents), la méchante autrichienne associe un faciès autant tribal que brutal, une plastique exacerbée et saillante aux airs de Superduke 990, un moteur stéroïdé et un châssis pas peureux non plus. Le cadre treillis au chrome-molybdéne ne pèse que 9 kg. Présenté sur la Supermoto, le bras oscillant à nervures apparentes fait toujours son petit effet "parois d'usine renforcés". La fourche inversée de 48 mm se termine par un seul disque de frein, du Brembo de 320 mm mordu par un étrier radial à 4 pistons. Cela vous parait peu face à l'arsenal double disque que l'on trouve sur la dernière génération de roadsters ...?!? T'inquietes - Y a même pas 160 kg à freiner (148 kg prête à rouler sans essence). Et pour la faire tourner, ce sera encore plus facile avec son centrage des masses optimisé. Détail d'importance à ce niveau : la nouvelle position de l'échappement. Plaqué sous le châssis au centre même de la machine, son emplacement est idéal, son gros volume lui permet de conserver un max de puissance, de calmer les émissions sonores, et de se conformer aux normes anti-pollution.
Ce poids plume agrémenté d'une patate Katoche va rendre la Duke encore plus percutante que sa précédente mouture sorti en 1999. Son débattement de suspensions revu à la baisse indique une orientation plus typée langue d'asphalte qu'un mixte goudron/terre battue. A presque 9 000 euros, la Duke 3 commence à faire mal au porte-feuille. Mais attention, ce n'est pas un paquet de chamallows que vous avez pour ce prix là. L'autrichienne ne cache pas son coté SM paroxysé, relevé d'un bon 30 de tension sous la culasse. Amateur de tisane s'abstenir...
- Cadre : Treillis au chrome-molybdène
- Réservoir : 13,5 litres
- Hauteur de selle : 865 mm
- Poids (sans essence) : 148,5 kg
- poids en ordre de marche : nc
- Train arrière :
- Suspension ar monoamortisseur, déb. 140 mm
- Frein ar 1 disque Ø 240 mm, étrier à 1 piston
- Roue AR : 160/60 R 17"
- Train avant :
- Fourche téléhydraulique inversée Ø 48 mm, dèb. 140 mm
- Frein 1 disque Ø 320 mm, étrier radial à 4 pistons
- Roue AV : 120/70 R 17"
- Moteur :
- monocylindre 4 Temps
- Refroidissement liquide
- Simple ACT
- 4 soupapes par cylindre
- Injection
- 653,6 cm3 (102 x 80 mm)
- 65 ch à 7 500 tr/mn
- 6,7 mkg à 5 500 tr/mn
moi je Kiff!!!!!!
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