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20 Juillet : Amiens -> Authon : 313 km
Roadbook
Une petite mise en jambe, Titine et moi partons d'Amiens tandis que Nico démarre de Charleville-Mézières. La jonction est prévue à Chartres, au Mac Do. Bon, le problème c'est qu'il y en a plusieurs sur la périphérie, du coup on s'attendait pas au même
Après moultes coups de fils on finit par se retrouver mais du coup on est à la bourre et on arrive un poil en retard chez Gégé un ami administrateur d'un autre forum.
Un ptit barbeuk sympa permet à tout le monde de faire connaissance, j'en profite pour vous présenter les protagonistes :
Gégé
Titine
Nico
Le coucher de soleil
La fraicheur arrivant avec la nuit, nous décidons de rentrer, et là Gégé sort son arme secrète
Une ptite prune de derrière les fagots qui a le mérite de détartrer les dents sans brosse à dent
Du coup :
Pis forcément au bout d'un moment :
Et c'est là que Gégé nous a sorti un vieux rhum artisanal pour se finir correctement . Mais là j'ai plus de photos, l'alcool ou la photo nette, il faut choisir
Malgré les 700 km du lendemain, nous sommes restés à deviser jusqu'à 01h30 (si mes souvenirs sont bons). En tout cas on a eu aucun mal à s'endormir
21 Juillet : Authon -> Ustou : 672 km
roadbook
La tête un poil en vrac, vite un café, z'avez pas un efferalgant? Merci bon quand faut y aller
Pas grand chose à dire sur cette descente, quelques routes sympa, d'autres sans intérêt, au point que nous prendrons l'autoroute par moment.
Nous finissons par arriver à Ustou, une petite vallée perdue au fin fond de l'Ariège, un peu rétamés mais une bonne soupe nous remet du beaume au coeur. Malgré la fatigue, ou peut-être à cause de ça, on fait joujou avec l'appareil photo comme des gosses
22 Juillet :
Plusieurs possibilités s'offraient à nous ce jour là, j'avais préparé plusieurs roadbooks selon notre forme après la longue liaison du jour précédent.
roadbook long -> 374 km
roadbook long + Andorre -> 485 km
roadbook court -> 274 km
roadbook court + Andorre
Au réveil nous décidons de choisir le dernier, nous voila partis vers Andorre, nous franchissons les cols de Latrape, d'Agnès et du Port, De jolis petits cols au revètement inégal mais qui ont le mérite de ne pas être trop fréquentés. Cette partie de l'Ariège est très verte et l'on découvre les premiers lacs d'altitude.
La méfiance est de mise car on ne sait pas toujours ce qu'on peut rencontrer au détour d'une épingle
Petit arrêt Pizza à Ax-les-Thermes, puis direction Le Pas de la Case car Titine est prise d'une soudaine envie de changer de cax
![:]](./images/smilies/8.gif "MotoRun"){kind=small}
Après, moultes hésitations entre le schuberth S1 et le Scorpion Exo 1000, elle choisit ce dernier mais du coup, on est sacrément en retard... Pas le temps d'aller jusqu'à Andorre la vieille, on trace vers l'est, direction Odeillo via le col de Puymorens pour aller voir le four solaire, une curiosité que je voulais découvrir 
Puis direction Mont Louis, une petite bourgade, citadelle Vaubant superbement conservée. C'est un village qui a longtemps appartenu à l'armée et il reste une caserne qui est le centre d'entrainement des bataillons de choc de l'armée de terre. Pour en avoir croisé 2-3, je ne leur aurais pas mis mon pied au cul
Et là c'est le drame, on se rend compte de l'heure, 18h30 et on n'est pas encore à la moitié
On décide donc de retourner au gîte, tant pis pour les chateaux cathares, ce sera pour la prochaine fois. On trace donc vers Ustou mais malgré tout on ne peut éviter la tombée de la nuit Bon maintenant qu'on le sait , on profite des belles couleurs du coucher de soleil sur les montagnes et on se retape les 3 cols du matin dans l'autre sens et dans le noir. Un grand merci au GPS qui permet de visualiser les épingles en avance
sinon çan aurait été beaucoup plus coton.
Un grand merci à la gérante du gîte et à Natacha (l'employée) pour nous avoir attendu et gardé le repas au chaud
23 Juillet : Ustou -> Campan : 180 km
Roadbook
Ce jour là j'avais prévu une petite étape qui nous ménerait au 2e gîte à Campan. Mais le matin on décide d'emmener Natacha faire une petite balade (coup de pot, l'ancien cax de Titine lui allait comme un gant). On refait les 3 cols pour le plaisir puis on prend la balade du jour d'avant mais à l'envers. Là encore de magnifiques paysages nous attendent même s'il faut vraiment se méfier de la faune locale
Une fois à Tarascon, on repart vers Massat où l'on s'arrète pour manger dans un petit troquet qui ne payait pas de mine mais qui s'est avéré terrible. Le patron nous a préparé une assiette anglaise délicieuse. On passe pas Seix où j'avais donné rdv à Charly Guignol, un catrider (forum thundercat) ou FAiste qui faisait la traversée des pyrénées mais dans l'autre sens. Rencontre sympa, dommage qu'on ai pas eu plus de temps. On a fait une tite photo :
Alors dans l'ordre : Natacha, Nico, Titine, Popol (la tête en bas), Charly Guignol, son pote (me rappelle plus son nom
)Tout ça c'est bien gentil mais du coup on est encore à la bourre
Il est 16h30 et on est toujours pas parti d'Ustou. Nico met 3 plombes à se préparer comme d'hab', mais on finit par partir. J'essaie d'hausser un peu le rythme mais Titine ne suit pas, enfin... On prévient le gîte qu'ils ne nous attendent pas pour le diner, on franchit le col de Peyresourde à la tombée de la nuit pour échouer au pied du col d'Aspin à 22h30, affamés et rincés. Après s'être fait méchamment viré d'un premier resto (j'aurais mis des baffes au patron), on arrive devant une barraque à pizza. Le type est en train de ranger mais nous accueille royalement, il nous débouche une bouteille de rosé pour nous faire patienter le temps de tout ressortir et nous faire à manger. Vraiment chaleureux, son accueil nous remet d'aplomb pour franchir le dernier col et pas le moindre : le col d'Aspin. Et hop encore un de nuit même pas mal. Enfin nous arrivons au gîte vers 1h du matin, rincés, heureusement le tôlier nous avait attendu
24 Juillet : Campan -> Campan : 210 km
Roadbook
C'est parti pour une nouvelle boucle avec pour commencer le Col du Tourmalet. Finalement très déçu, la route est très dangeureuse et il y a beaucoup de monde. Arrivé en haut, il y a pas mal de commerces et un téléphérique qui mène à l'observatoire du Pic du Midi. C'est cher (30 euros) mais finalement ça vaut vraiment le coup, on en prend plein la tronche à 3200 m d'altitude. Là-bas on surplombe les pyrénées, les paysages sont exceptionnels. La visite se termine par un musée qui explique la construction de l'observatoire et présente les principaux axes de recherche. Assurément un grand moment des vacances
Sur la seconde photo, à droite le second observatoire construit au 19e siècle, il en existe un plus ancien encore, plus bas et en ruines qui fut construit au 18e (courageux les types!)
Pendant ce temps là les vautours veillent...
(c'est là qu'on se dit qu'un 300 mm ce serait bien
)Après être redescendu, on voit une bande nuageuse qui se fraye un chemin dans les vallées. Derrière moi sur cette photo :
Malheureusement, elle ne nous lachera plus de la journée... Enfin, on poursuit vers le cirque de Gavarnie mais le brouillard se fait de plus en plus dense et après une halte au pont Napoléon, on décide de rebrousser chemin tant le paysage se bouche.
Et du coup j'improvise un itinéraire qui nous fait passer par les plus petits cols des pyrénées. Du coup, on se retrouve sur des routes au revètement incertain, avec souvent de la place pour un seul véhicule, le tout dans un brouillard qui colle au cax. Le bonheur quoi
On finit tout de même par arriver à Bagnère de Bigorre et vu que c'est l'anniv de Titine, on lui donne un poil d'argent pour le casino. Fallait voir la tête des vigiles qund ils ont vu rentrer 3 motards poisseux
Finalement, elle perd tout
et on décide de rentrer au gîte. On dine royalement, à la même table que les tôliers, on descend quelques litres de rouge pour finalement se trainer jusqu'aux plumards les yeux en forme de vigne 
25 juillet : Campan -> Saint Jean de Luz : 280 km
Roadbook
Direction la mer!
Deux superbes cols nous attendent :
le Soulor tout d'abord, une montée superbe et un paysage sublime une fois en haut :applo
Du coup on s'y arrète pour déguster un sandwich préparé avec la charcuterie et le fromage du coin, accompagné par un troupeau de moutons qui avait décidé de squatter le parking pour une petite sieste
Une fois bien calés, on repart pour franchir l'Aubisque, tout aussi sublime même s'il est très fréquenté. En haut, le panorama nous déchire encore une fois les rétines
On repart pour passer le dernier vrai col avant le pays basque, et franchement, ce fut un de nos préféré. Moins chargé en épingles, révètement impeccable et route plutôt large sans être fréquentée. Bref on a pris notre pied dans le col de Marie-Blanque, il n'y a qu'à voir la mine réjouie de Titine et Nico en arrivant en haut (notez que j'ai eu le temps de descendre de la moto, sortir l'appareil du sac à dos, préparer mon angle de shoot avant qu'ils arrivent
)
Par contre, le panorama est plus quelconque, d'autant que l'horizon est bouché par une forêt dense.
Ensuite après quelques montées sympa, on rejoint la D918 (entre St Jean Pied de Port et St Jean de Luz), une pure route à Arsouille faite de grandes courbes rapides avec une bonne visibilité. Après 1 semaine de petits cols, c'est la libération et la bienséance me retient de préciser notre allure
Heureusement nos amis les bleus et leurs boites à images nous avaient laissé le champ libre
On dépose vite fait les bagages à Sare (au pied de la Rhune, montagne mythique du pays basque), et gogogo à la mer. Pour une fois on n'est pas à la bourre (18h environ) et on a largement le temps d'en profiter!
Nico ne prend même pas le temps d'enlever son cax, tandis que Titine ne fera qu'un léger bain de pied, lopette
Malheureusement c'est notre dernière soirée tous ensemble que nous conclurons par un bon resto sur le bord de mer. Le serveur, super sympa, oubliera même de nous faire payer 2 menus. Bien sûr, on ne s'en rendra compte que rentré à la chambre d'hôte
26 Juillet :
Roadbook
La c'est le retour pour Titine et Nico. Les adieux sont tristes, on vient de vivre une super semaine et c'est dur de se quitter
Pour me remettre de ces émotions, je me suis préparé un petit roadbook sympa, avec un passage en Espagne. Après un petit col pour franchir la frontière je trouve quelques petites routes sympa mais au revètement particulier. Disons que la DDE espagnole n'est pas du genre à anticiper les problèmes et il faut vraiment que ce soit défoncé pour qu'elle intervienne. Les parties refaites sont nickelles mais 100 m plus loin on peut tomber sur une vieille portion en mauvais état mais pas encore assez pour intervenir
Si on rajoute à ça des locaux à la conduite très "locale", faut se méfier!
Néanmoins, la route est plaisante et je croise de jolis paysages et quelques ruines, malheureusement sous un ciel fort nuageux mais sec.
Je reviens en France par l'intermédiaire du col d'Ispéguy, sûrement le plus défoncé que j'ai fait, en tout cas dans la montée espagnole. Arrivée en haut, je fais une pause histoire de souffler un peu. Tout d'un coup, j'entends des coups de klaxon, je me retourne. C'est un gars de la Somme qui avait vu ma plaque, le seul que j'ai vu de toutes mes vacances
Puis descente vers St Etienne de Baïgorry et arrêt miam à Saint Jean Pied de Port. J'y déguste mon premier Lomo (filets de porc marinés dans le piment et le poivron), une spécialité basque que j'adore.
Je repars, mais arrivé à mi-chemin, aux alentours d'hélette, gros coup de fatigue, grosse saturation de la moto. Je décide d'arréter là et de rejoindre mon prochain pied à terre à Bidarray, en plein Pays Basque intérieur.
J'y ai trouvé un gîte d'étape pas cher (17.5 € la nuit ptit dej compris). C'est en dortoirs, et c'est un peu l'auberge espagnole, la première nuit je dors avec deux randonneuses norvégiennes :oups:
Mais, à part la blondeur légendaire, y a vraiment pas de quoi s'affoler, du coup je passe une nuit tranquille
27 et 28 Juillet :
Le lendemain, petite journée tranquille, le chat reste au repos, j'en profite pour visiter le coin. C'est vraiment magnifique, je suis tombé amoureux du pays basque intérieur.
Enfin, je ne me laisse pas aller non plus, le coin est propice aux sports d'eau et j'en profite pour faire du rafting l'après-midi (pas de photos, mon APN est pas étanche
). En soirée, j'assiste à un match de pelote au fronton (terrain de pelote) de Bidarray avant de manger dans le resto en face de l'église probablement le meilleur repas de mon voyage. 20 roros le menu, spa donné mais ça les vaut On est dimanche soir et il y a eu du mouvement au gîte d'étape et comme je suis tout seul et qu'une des 2 maisons est vide, on m'y colle pour la nuit. Tout seul dans une grande bâtisse pouvant accueillir 40 personnes ça fait drôle mais c'est finalement agréable et propice à la méditation par le sommeil
Enfin, il y avait tout de même Bob le lézard et quelques moutons pour me tenir compagnie.
Le lendemain, avant de rejoindre mon pote à Bidart sur la côte, je prends le temps d'aller faire une 1/2 journée de canyoning en Espagne (quand je vous dis que je ne me suis pas laissé allé :applo ). Au retour, je tombe sur un groupe de locaux en balade "rapide", je me joins à eux, les remonte petit à petit jusqu'au premier derrière lequel je reste car le rythme me va bien. J'aurai aimé voir leur tête
Malheureusement, la pluie s'invite et nous roulons plus safe du coup. Ils m'emmenent jusqu'à la périphérie de Biarritz où je les quitte pour rejoindre Bidart. Concert de klaxon, pour se dire au revoir, sympa, grand V à eux s'ils viennent un jour à lire ce topic.
29, 30 et 31 Juillet :
Mon pote m'a accueilli comme un prince dans une superbe maison basque avec piscine S'il vous plait!
Il me fait découvrir la pelote basque dans sa version raquette en bois (elles se nomment des Palas). Faut vraiment y aller comme un bourrin et on a pas le droit aux revers. Du coup c'est chaud de la main gauche.
On passe aussi une soirée à une démonstration de sports et force basque, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a de jolis bébés :)
Le tir à la corde (j'étais pas très bien placé pour les photos
) et le tournage de remorque 
Un monstre qui s'amusait à lever les poids de 175 kg une dizaine de fois
Et pour finir, le champion du monde de bucheronnage en hauteur (sisi)
Impressionnant, le type commence par se faire des encoches pour ses planches à la hache pour finalement découper des rondelles à la tronçonneuse. Le but étant de couper toutes les rondelles sans en faire tomber une seule
et il y est arrivé!
Balaise tout ça.
Plage, farniente, parties de PES (jeu de foot), glandouille rempliront le reste de ces quelques jours
Mais avant de repartir, on a fait l'ouverture des fêtes de Bayonne, un truc monstrueux, jamais vu autant de comas éthyliques au km². Ca picole, ça danse, je me suis tellement pris au jeu que ça me vaudra un gros bisou sur la bouche de la part d'un rugbyman (on dit pas non quand on voit la carrure du bébé
) et une grosse entorse à force de danser. Remarque, il était temps de rentrer vu que le lendemain, j'avais plus de 700 km à faire Regardez comment je suis bô, tout bien paré pour les fêtes de Bayonne (ici avec mon pote, sa copine et sa soeur) :
J'en ai un peu chié le lendemain, déjà pour me lever (ça pique un peu la vodka pomme le lendemain) et ensuite avec l'entorse qui me faisait soufrir à chaque changement de vitesse mais je suis arrivé à bon port.
Le retour sur Amiens se concluera par 2 points en moins sur le permis et 90 roros de prune dans le Vexin :dev mais bon ces vacances resteront gravée comme parmi les meilleures que j'ai pu vivre jusqu'ici.
les hébergements :
# Ustou
le gîte de l'Escolan est un joli gîte d'étape au coeur d'une magnifique vallée encaissée pouvant loger une trentaine de personnes. Vous serez accueilli comme un coq en pâte par France saura vous conseiller pour les itinéraires et vous fera une cuisine revigorante après une journée de roulage. Merci à Natacha, son employée d'avoir accepté de se joindre à nous pour une balade.
#Campan
La litbère est un gîte d'étape au pied du Tourmalet. Tenu par 3 amis sympathiques, il vous accueillera chalheureusement et les repas sont familliaux et propices à une bonne soirée de discussion. Merci encore de nous avoir attendu malgré l'heure tardive.
#Sare
La maison d'hôte Argi Alde nous a fait passer une nuit agréable au pied de la Rhune. Le couple de retraités, d'une grande gentillesse, est aux petits soins et n'est pas avare en anecdotes sur la région. Ils sauront vous conseiller sur les restaurants où aller, avec quelques petites réduction au passage.
Quartier Ihalar - 64310 Sare - 05 59 54 20 93
#Bidarray
Ambiance plus jeune au gîte d'étape Etxe Zaharria. Ce sont des grandes maisons qui accueillent des colonies et autres groupes, du coup le repos du guerrier peut-être remis en cause. Néanmoins, ils sont arrangeant et affiliés à une structure de loisirs aquatiques, d'où des réductions substantielles sur le rafting et le canyoning. Il y a une grande cuisine, donc chacun est en auto-gestion, pas de demi pension. Le gros avantage est le prix au raz des pâquerettes.
Voila, ce fut de superbes vacances, les Pyrénées, c'est loin mais c'est beau (comme dirait l'autre) et ça pourrait faire l'objet d'une superbe RN un de ces jours
)
Et puis je l'ai pas bue toue seule