Si le design du Schuberth R1 laisse à désirer, cet intégral fait preuve d'un confort et d'une insonorisation excellents. Dommage que la finition laisse à désirer.
A la réception du Schuberth R1 à la rédaction, nous étions presque tous d’accord pour dire que ce casque est assez inesthétique. Presque vilain même, avec sa forme étrange, aplatie sur l’arrière et très proéminente sur l’avant et sa large visière en V qui, une fois ouverte, vous donne l’impression d’avoir équipé votre intégral d’un pare-brise de voiture. Mais il faut convenir qu’une fois enfilé, on se sent très bien accueilli à l’intérieur du R1, notamment grâce à l’extrême douceur de ses mousses. En ville, on ne peut qu’apprécier le champ de vision très large offert par la grande visière qui permet de réduire les mouvements perpétuels du cou lors des contrôles indispensables. Après une bonne heure de roulage, on se sent toujours bien dans le Schuberth R1, et l’on ne ressent pas le besoin de s’arrêter pour le retirer quelques instants. C’est là que se profile l’autoroute à l’horizon, qui est le terrain de jeu préféré de cet intégral. En effet, à haute vitesse, ce casque fait preuve d’une belle insonorisation qui se traduit par le souffle régulier du vent et le bruit assez bien étouffé du moteur. Pas de turbulence ni de sifflements désagréables qui nécessitent le port de bouchons d’oreilles. A l’usage, le R1 révèle toutefois quelques faiblesses, comme la production de buée dans les bouchons ou à basse vitesse, tandis que certains détails de finition font tache (ergots en plastique bas de gamme, rivets apparents).
Les plus
Confort
Silence
Ecran solaire intégré
Qualité des mousses
Les moins
Esthétique (très) discutable
Certains détails de finition
Buée à basse vitesse
La trogne à namour 
