L'amortisseur, tout comme la fourche, sont composé de 2 éléments principaux : le ressort et le système hydraulique.
Le ressort amorti les choc, normal. Sa raideur permet de définir la force nécessaire à déclencher l'enfoncement de ce dernier, bref....
L'hydraulique n'a pour objet que de freiner les mouvements du ressort.
Première phase : La compression. L'amortisseur s'écrase sur l'obstacle, se déforme, s'enfonce. C'est l'hydraulique qui évite au ressort d'arriver directement en butée, ou de s'enfoncer excessivement.
Deuxième phase : La détente. L'obstacle est passé et le ressort cherche à revenir à sa position initiale. L'hydraulique va alors freiner ce mouvement, pour éviter de transformer l'amortisseur en catapulte.
Donc nous avons un ressort, on peut pas pas lus simple, c'est un ressort géant quoi.
Pour l'hydraulique, c'est donc le mouvement d'un piston dans de l'huile qui permet de freiner les va et vient du ressort. Des petits trous dans le piston permettent à l'huile de passer d'un côté à l'autre du piston. Ces trous ont des clapets à sens unique, qui permettent d'avoir un diamètre de trou (proportionnel à la vitesse de passage de l'huile) différent pour chaque sens.
On peut ainsi régler finement la vitesse de passage de l'huile dans un sens ou l'autre. Ce qui permet d'affiner le comportement de la moto au freinage (compression pour la fourche; détente pour l'amorto) ou à l'accélération (détente de la fourche; compression de l'amorto)
Pour en revenir au problème : Si la "compression est vérouillée", cela sous entend que les trous de la compression sont très resserrés. De ce fait, l'huile aura beaucoup de mal à circuler lors de la compression, donnant l'impression que la fourche est verrouillée et complètement rigide.
Mais cela n'est qu'une des nombreuses piste à explorer....
Si c'est pas clair sur certains points, n'hésite pas à demander.
Si je me goure quelque part, vous me le dites les autres.
